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L'industrie du disque va mal, la Fnac cherche sans doute à réduire ses effectifs...
Dominique Aria, l'ex-disquaire de la Fnac, a été débouté de son action hier matin au conseil des prud'hommes de Lille. ...
Licencié au printemps 2008 dans des conditions qu'il estimait et qu'il juge toujours abusives, l'homme est particulièrement meurtri. Bien que les attendus du jugement ne soient pas encore connus, les conseillers prud'homaux ont implicitement donné raison à la Fnac.
Il y a deux ans, Dominique Aria, qui travaille depuis vingt ans pour le célèbre « agitateur culturel », quitte le magasin en oubliant une languette antivol dans sa poche. Le portique sonne. Les agents de sécurité fouillent le disquaire et y trouvent trois CD. Apparemment, l'intéressé, qui emporte tous les jours des disques chez lui pour les écouter, n'a pas rempli le formulaire ad hoc. Un détail insignifiant ? Pas pour son employeur. Dominique Aria est mis à pied et reçoit peu après sa lettre de licenciement pour non-respect des consignes de sortie de documents. Le disquaire conteste. Les CD, des disques promotionnels, lui auraient été confiés par un distributeur. L'affaire fait grand bruit. Car Dominique Aria est une personne connue dans le monde de la musique et du rock indé (les labels indépendants). Un comité de soutien, réunissant plusieurs centaines de personnes, se constitue pour le soutenir.
Hier, c'est du coup bien évidemment la déception et un sentiment d'injustice qui règnent parmi les amis de Dominique Aria, qui a décidé de continuer le combat pour eux. « Je vais faire appel pour tous les gens qui me soutiennent et pour obtenir justice. » Rendez-vous, donc, devant la chambre sociale de la cour d'appel de Douai. En attendant, Dominique Aria recherche un travail. Il avait retrouvé un poste à la médiathèque de Villeneuve-d'Ascq, mais son contrat s'est achevé il y a deux mois.
Dominique Aria, l'ex-disquaire de la Fnac, a été débouté de son action hier matin au conseil des prud'hommes de Lille. ...
Licencié au printemps 2008 dans des conditions qu'il estimait et qu'il juge toujours abusives, l'homme est particulièrement meurtri. Bien que les attendus du jugement ne soient pas encore connus, les conseillers prud'homaux ont implicitement donné raison à la Fnac.
Il y a deux ans, Dominique Aria, qui travaille depuis vingt ans pour le célèbre « agitateur culturel », quitte le magasin en oubliant une languette antivol dans sa poche. Le portique sonne. Les agents de sécurité fouillent le disquaire et y trouvent trois CD. Apparemment, l'intéressé, qui emporte tous les jours des disques chez lui pour les écouter, n'a pas rempli le formulaire ad hoc. Un détail insignifiant ? Pas pour son employeur. Dominique Aria est mis à pied et reçoit peu après sa lettre de licenciement pour non-respect des consignes de sortie de documents. Le disquaire conteste. Les CD, des disques promotionnels, lui auraient été confiés par un distributeur. L'affaire fait grand bruit. Car Dominique Aria est une personne connue dans le monde de la musique et du rock indé (les labels indépendants). Un comité de soutien, réunissant plusieurs centaines de personnes, se constitue pour le soutenir.
Hier, c'est du coup bien évidemment la déception et un sentiment d'injustice qui règnent parmi les amis de Dominique Aria, qui a décidé de continuer le combat pour eux. « Je vais faire appel pour tous les gens qui me soutiennent et pour obtenir justice. » Rendez-vous, donc, devant la chambre sociale de la cour d'appel de Douai. En attendant, Dominique Aria recherche un travail. Il avait retrouvé un poste à la médiathèque de Villeneuve-d'Ascq, mais son contrat s'est achevé il y a deux mois.
Phil- Messages : 410
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