Wishbone Ash pour vous, ça remonte à quand ?

Moi ça remonte à 1975 ou 1976... J'ai découvert Live Dates ! et la fameuse Gibson Flying V...

Moi ,c'est avec l'album "Raw To The Bone" que j'ais connu ce groupe ,j'ais ensuite agrandi ma connaissance en ecoutant le live date 2 et c'est l'album "No Smoke Without Fire" qui m'a fait prendre conscience que ce groupe avait influencé d'autres comme Thin lizzy et même Iron maiden ...

On va dire début des années 80 avec Live Dates .

j'ai connu le groupe à la fin des années 1970 et début 80 par mon frangin qui écoutait Live Dates.
J'ai découvert ensuite chaque sortie d'album à partir de "Number The Brave"
Mon premier concert étant celui du Pavillon Baltard pour la tournée "Twin Barrels Burning"

Ronan a écrit:j'ai connu le groupe à la fin des années 1970 et début 80 par mon frangin qui écoutait Live Dates.
J'ai découvert ensuite chaque sortie d'album à partir de "Number The Brave"
Mon premier concert étant celui du Pavillon Baltard pour la tournée "Twin Barrels Burning"

C'était en 82 ou 83 ça, non ? Je les ai vus 2 fois lors de cette tournée... Si je me souviens bien, ils commençaient avec Can't Fight Love...

Ne faudrait-il pas créer des sous-catégories évoquant aussi les autres groupes ?

Philob a écrit:

Ronan a écrit:j'ai connu le groupe à la fin des années 1970 et début 80 par mon frangin qui écoutait Live Dates.
J'ai découvert ensuite chaque sortie d'album à partir de "Number The Brave"
Mon premier concert étant celui du Pavillon Baltard pour la tournée "Twin Barrels Burning"

C'était en 82 ou 83 ça, non ? Je les ai vus 2 fois lors de cette tournée... Si je me souviens bien, ils commençaient avec Can't Fight Love...

C'était en 1982, ca devait être en effet "Cant Fight Love", mais je n'en suis pas certain

C'était en 1978 avec l'album No Smoke Without Fire et mes deux frères et moi avons rapidement acheté l'ensemble de leur discographie...

Pour moi, c'est la sortie de Wishbone Four fin 73 début 74 avec l'achat tout de suite après de Live Dates et Argus un peu plus tard.
Je trouve que ce Wishbone four est sous estimé peu être parce qu'il met plus en valeur le côté ballade de WA mais quelles ballades : Ballad of the Beacon, Everybody needs to have a friend, Sorrel.......

PhilPoint a écrit:Pour moi, c'est la sortie de Wishbone Four fin 73 début 74 avec l'achat tout de suite après de Live Dates et Argus un peu plus tard.
Je trouve que ce Wishbone four est sous estimé peu être parce qu'il met plus en valeur le côté ballade de WA mais quelles ballades : Ballad of the Beacon, Everybody needs to have a friend, Sorrel.......

Bienvenue au WAFF PhilPoint ! Je viens de lire ton mail et ça fait plaisir !
D'accord avec toi pour le Wishbone Four. Je l'ai (re) découvert il y a peu de temps et c'est vrai qu'il est magnifique... Sorrel apparaît d'ailleurs sur le Live In Hamburg, sorti l'an dernier...

Philob a écrit:

PhilPoint a écrit:Pour moi, c'est la sortie de Wishbone Four fin 73 début 74 avec l'achat tout de suite après de Live Dates et Argus un peu plus tard.
Je trouve que ce Wishbone four est sous estimé peu être parce qu'il met plus en valeur le côté ballade de WA mais quelles ballades : Ballad of the Beacon, Everybody needs to have a friend, Sorrel.......

Bienvenue au WAFF PhilPoint ! Je viens de lire ton mail et ça fait plaisir !
D'accord avec toi pour le Wishbone Four. Je l'ai (re) découvert il y a peu de temps et c'est vrai qu'il est magnifique... Sorrel apparaît d'ailleurs sur le Live In Hamburg, sorti l'an dernier...

D'accord avec vous deux, j'adore cet album. Il est cependant un peu moins bien produit que "Argus" et peut-être que cet élément lui a fait du tort aussi ...

Ce sont finalement les guitares qui se sont faites entendre.
En 1974, j'en suis à rechercher comment avoir le meilleur son sur ma chaine. Le terme de chaine est très ambitieux puisque j'ai récupéré ce qu'il est convenu d'appeler une "pelle pioche" dans le grenier parental. Un modèle Radiola empoussièré par ma mère qui préférait la radio. Un saphir neuf, une demi douzaine de hauts parleurs; les plus gros possibles; récupérés dans les poubelles et le tour était joué. Le son était bon. On s'amusait avec les potes à discerner les basses d' "Echoes" que l'on entendait correctement que sur mon installation. Les copains possédaient ces grosses chaines compactes plates qui valaient une fortune avec le lecteur de cassette intégré. C'était les balbutiements de la Hifi.

Je ne connais rien à la musique alors j' écoute ce qu'on me dit d'écouter: Deep Purple, Slade, Beatles, Statu quo. Il n'y a guère que Pink Floyd et Led Zep qui m' accrochent. Sans doute parce que les guitares y sont présentes et polyvalentes, parfois dures, ou bien aériennes et qu'elles participent à ce que je considère comme de la vrai musique.
Je suis de ceux qui s'extasient, balai à la main, devant le miroir de l'armoire de la chambre, braillant un yaourt inintelligible et simulant, le visage en sueur, le solo de "Child in time"; persuadé que en play back mais avec une vrai guitare...çà le ferait.

L'année suivante, alors que le vocabulaire musical de chacun s'améliore dans la cour de récré et que le débat sur les performances de la stéréo fait rage, je rencontre un gars du nom de Thierry BELAUD qui deviendra, pour la petite histoire, le mari de ma petite amie de l'époque. Ce type n'est pas une star. Il écoute, un peu à l'écart, nos conversations de copains, intervient très peu mais manifestement n'en pense pas moins. Ses attitudes dubitatives et ses gestes dépités traduisent son désaccord avec notre discours et, du coup, le rendent peu sympathique. Croyant en savoir bien plus sur la bonne musique que lui et ne recevant, de sa part, aucun argument qui puisse me faire penser le contraire, je ne cherche pas le contact.

C'est lui qui m'aborde le jour des grandes vacances, alors que tous les élèves sortent plus tôt. Il me persuade de passer chez lui. Il a, dit-il, quelque chose à me montrer.
La chambre est petite mais impeccablement rangée. Le premier truc qui me saute aux yeux est une platine Gehrart posée sur un plateau abritant un ampli Continental Edison avec vu-mètres et tous les boutons qu'il faut. De part et d'autre de la tête de lit, deux étagères supportent des enceintes sans cache dont les hauts parleurs, bien que petits, imposent le respect. "Ce sont des enceintes closes" m'assène t'-il avant que j'ai pu dire un mot. Il me montre le milieu du lit et me demande de m'asseoir, pile entre les deux enceintes. "Pom!" caractéristique de l'ampli qui s'allume. Il sort un disque d'une pochette que je distingue à peine et me dit:" Quand je lève le doigt, tu ferme les yeux et tu écoutes, point!"
C'est du rock&roll, un morceau assez rapide qui ne m'interpelle pas plus que çà dans un premier temps mais qui me plait assez. Le signal arrive et j'obtempère. Les yeux fermés, le son est très bon. J'ai une guitare à droite, puis une à gauche, puis encore à droite, encore à gauche, les deux en même temps. Je n'ai jamais entendu rien de tel. C'est vif, c'est clair. Ce sont des bêtes de gratteux. Un petit coup sur le front et j'ouvre les yeux alors que le morceau continu. Cà s'appelle "Doctor". Thierry me tend un magazine ouvert sur un article dont je ne vois que le titre: Orange: Wishbone Fort!!! Je viens de découvrir la stéréo et Wishbone en même temps...La messe est dite.

Dédaignant mon Solex, mon argent de poche passera dans l' achat des albums. De tous les albums. Même mon père, grand admirateur d'André Verchuren, écoutera le Pheonix du Live Dates qu'il m' a d'ailleurs offert pour un anniversaire.
Depuis 34 ans, je m'efforce de porter la bonne parole en faisant découvrir le Ash à qui est disponible. Je suis un mordu. Même si depuis quelque temps ils me décoivent un peu: ils sont humains et humanistes. Perfectibles parfois, mais ce qu'ils ont apporté à la musique en général et le plaisir qu'ils m'ont procuré en particulier ainsi qu'à quelques copains est incontournable. Ce groupe fait parti de ma vie parce qu'il m'a influencé, dans mon état d'esprit et parfois dans mes décisions. J'ai dansé sur eux, fumé mon premier joint et révisé mes exams. J'ai aussi fait plein d'autres choses mais c'est une autre histoire...